Celestia

Quoi ? Comment ? Je m’étais engagé à rédiger un « J’ai joué, je vous en parle ! »

avant fin mars et on est le 31 et ce n’est toujours pas fait ?

Mais pas de soucis, je suis laaaarge au niveau timing !

Célestia

Ce mois ci je vais vous parler d’un coup de coeur de l’asso, un jeu qui n’arrête pas de sortir, en tout cas en 2016 c’est celui qui est sans doute le plus sorti lors de nos soirées jeux. Ce jeu n’est autre que Célestia, une réédition mise à jour et un peu transformée de Cloud 9 sorti en 2004. Celestia est un jeu de Aaron Weissblum , très joliment illustré par Gaetan Noir. Il se destine à des joueurs dès 8 ans pour des parties d’une demi-heure environ et pour 2 à 6 aventuriers bien que toute la saveur de ce jeu se révèle à 6.

Le pitch :

Lors de ses voyages, Gulliver chercha en vain le monde fabuleux de Celestia. Sur les traces ce glorieux ainé, lancez-vous à la conquête de cités célestes toutes aussi mystérieuses que les trésors qu’elles cachent. Au cours de ce périple, triompherez-vous des orages, des pirates Lockhars et des oiseaux-Damok ?

Serez-vous le pilote le plus habile aux commandes de l’aéronef ?

Votre témérité sera-t-elle récompensée ?

But du jeu :

Chaque joueur tente de faire escale dans les cités les plus lointaines du monde mystérieux de Celestia, afin d’y découvrir des trésors incroyables. Celui qui constituera la collection la plus prestigieuse recevra tous les honneurs. le joueur avec le meilleur score gagne la partie.

Vous me direz rien de bien original pour le moment et c’est certes vrai mais pour autant vous allez pouvoir vous rendre compte par vous même que ça vole rond !

Déroulement :

Dans une partie de Célestia chaque joueur incarne un aventurier en quête de découvertes fabuleuses. A bord de notre magnifique aéronef nous allons parcourir les mondes de Célestia, tous plus beaux les une que les autres, essayant d’atteindre le dernier royaume source des plus grands trésors.

A son tour, chaque joueur va être désigné commandant de l’expédition, il va lancer un certain nombre de dés en fonction de l’île à rejoindre (plus on va haut, plus il y a de dés à lancer). Ces dés vont indiquer les dangers qui seront rencontrés par l’expédition. Le capitaine va annoncer aux autres voyageurs s’il pense ou pas pouvoir passer ces dangers avec les cartes dont il dispose dans sa main.

Chaque dé apporte son lot de péripétie, il faudra donc les bonnes cartes pour pouvoir les affronter…

Chaque passager va ensuite choisir de rester ou pas sur l’aéronef ; s’il descend, il pose son pion sur l’ile où est stationné l’aéronef et prend une carte de la pioche correspondante, ce qui lui donne un trésor (plus on est haut, plus les cartes ont des valeurs élevées). Une fois que tout le monde s’est prononcé, le capitaine pose sur la table les cartes correspondantes aux dangers à vaincre selon les dés s’il les possède, et avance l’aéronef à l’île suivante. S’il n’a pas de quoi passer les dangers en question, l’aéronef s’écrase et tous ceux à son bord ne remportent rien dans ce voyage !

Si l’aéronef arrive sur l’île suivante, le passager suivant devient capitaine et lance les dés pour se déplacer vers l’île suivante et ainsi de suite. Une fois le voyage terminé (soit que le capitaine y a mis volontairement un terme, soit que l’aéronef s’est écrasé), on repart pour un nouveau voyage depuis tout en bas, chacun récupérant une carte.

Vous l’aurez compris dans ce jeu de stop ou encore (dois-je tenter de continuer pour gagner plus de points ou dois-je m’arrêter ici pour être sûr de marquer ce minimum de point ?), le bluff est de mise et les parties sont riches en coups bas. D’autant plus qu’il y a quelques cartes pouvoirs venant pimenter un peu le jeu, certaines forçant un joueur à descendre de l’aéronef l’empêchant ainsi de marquer trop de point, d’autres permettant au capitaine de relancer des dés qui ne lui convienne pas ou au contraire le forçant à relancer ses dés vierges d’embûches pour lui compliquer la tâche !

Un jeu de fourbasse vous dis-je ! Il va donc falloir négocier sec et tenter de démêler le vrai du faux, gniark gniark !

le jeu est magnifiquement illustré, un bel aéronef en 3D est à construire à l’intérieur et le tout à un prix raisonnable pour de nombreuses heures de plaisir !

Qui plus est, une petite extension est sorti il y a peu de temps, rajoutant quelques pouvoir pour les personnages et d’autres petites astuces.

L’éditeur Blam ! a également mis en place un beau site internet avec des aides de jeu, des variantes et quelques goodies qui rajoute des petits plus quant à l’immersion : http://celestia-game.com/

Un bien beau voyage onirique non sans embuches et coups bas ! Si vous en l’avez pas encore testé, n’hésitez pas à venir y jouer sur une de nos soirées jeux, d’autant que sous peu l’extension sera arrivée par chez nous, ce sera aussi l’occasion pour ceux l’ayant déjà apprécié de le redécouvrir !

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